Fort George

Détail :

District : Port-Louis
Coordonnées : Longitude 57.490544 / latitude -20.146369
Période : Entre 1725 et 1945
Créé par : Denyon, Labourdonnais et Cossigny
Etat : ?
Menace : ?

Présentation :

Maurice, qui avait une position stratégique sur les routes commerciales vers l’Orient, a été occupée successivement par les hollandais, les français et les britanniques. Au cours du 17eme, 18eme et 19eme siècle les ports de l’île Maurice ont été des escale sur la route des îles a épice de l’Extrême-Orient.
L’île des Tonneliers se situe a l’entrée de la rade de Port-Louis. En 1721 une croix en bois de 30 pieds y fut plantée par Jean-Baptiste Dufougeray comme symbole de l’acte de possession de l’île par la France. Un fort servant de lieu de stockage et de caserne pour accueillir les officiers militaires y fut construit. Ce fort ressemble un peu au fort français de Pondichery. Trois batteries ont également été construites sur l’îlot pour la défense du fort et de la rade contre les attaques des ennemies. La position stratégique de l’ilot était cruciale pour la défense militaire du port et ainsi de l’île contre les attaques des ennemis et pour la défense de la colonie.
C’est durant l’occupation britannique de l’île que le fort se trouvant sur le sud-ouest de l’île et qui s’appelait alors Redoute Labourdonnais a été nomme Fort George. Lorsque les britanniques s’emparaient l’île de France en 1810, les fortifications de l’île comprenaient plus de 40 batteries côtières. Pendant la colonisation britannique, les fortifications les plus importants que furent construites étaient Fort George, Fort Adélaïde, Fort William, Fort Victoria et plusieurs tours. Fort George est défendu par des murs de sept pieds d’épaisseur composés de la pierre volcanique noire, anciennement connu sous le nom de souffre. Une tour Martello (appelée Cunningham Tower) qui se trouvait aussi sur cet emplacement a totalement disparue. Pendant la deuxième guerre mondiale, 3 canons de défense côtière de 6 pouces étaient disposés en batterie sur l’emplacement. Ces canons pouvaient tirer sur un arc allant de Cap Malheureux à Tamarin. En 1970, la mer entourant l’îlot a été comblée et aujourd’hui c’est une zone contrôlée par la Mauritius Port Authority.